Formation

Devenir chrétien : le catéchuménat

Les quatre dimensions fondamentales de l’initiation à la vie chrétienne :

  • L’écoute de la Parole de Dieu dans la Tradition de l’Eglise avec au cœur une personne : Le Christ
  • Ma relation au Christ : La prière. La prière personnelle et la prière liturgique et sacramentelle.
  • Répondre à l’appel de Dieu pour vivre en fils, en fille de Dieu : la conversion de sa vie. Vivre en chrétien est une nouvelle manière d’exister.
  • Connaissance, intégration et participation à la communauté ecclésiale et à la mission de l’Eglise.

« Venez et vous verrez »

A l’accueil de la paroisse, vous rencontrerez un chrétien… un prêtre… Vous pourrez simplement exprimer votre souhait, vos questions, votre désir. Cette rencontre peut vous permettre d’y voir plus clair…

Relire sa vie au souffle de l’Esprit

Dans ce chemin à la suite du Christ, nous apprenons à être dans l’Eglise des disciples. C’est un chemin de conversion permanente et la relecture fait partie du processus de croissance et de maturation de la Foi.

Relire sa vie aide à repérer l’Esprit à l’œuvre dans notre vie, constitue un solide appui dans toute vie chrétienne.
La relecture permet à chacun de mieux se connaitre, de mieux repérer les traces de Dieu dans sa vie, c’est un soutien pour discerner avant de prendre une décision importante ; en particulier au moment du premier accueil, avant la célébration de l’entrée en catéchuménat, avant l’Appel décisif.

Un « carnet de bord » soutient cette relecture. On y notera, rencontre après rencontre les faits marquants : réactions, difficultés, joies, découvertes, blocages, avancées, ce qui s’éclaire, … Ceci aidera à garder la mémoire, à vérifier le cap, à lire l’œuvre de l’Esprit Saint dans une histoire, à vivre davantage le lien entre la vie et la découverte de la Foi,…

Je veux devenir chrétien ?

Je veux réfléchir sur ma vie, ma vie avec Dieu, ma vie de foi ? Vivre en communion avec Dieu ? Vous vous posez la question parfois depuis l’enfance ? Vous souhaitez recevoir le baptême ?

Chaque personne est reçue dans son mystère, son histoire, sa singularité. L’origine d’une telle démarche peut être l’enseignement d’un être cher, le vécu d’un drame, l’expression sincère d’une demande de pardon ou le sentiment d’avoir, un jour, été porté par un souffle Saint. Cependant, cet événement ne nous laisse pas indifférent. Il nous pousse dans nos derniers retranchements, dans cette volonté de comprendre ce qu’est notre vie. « Nous sommes libres et pourtant… ». Il vous semble, comme à moi, que si le néant était l’issue de toute existence, alors, la vie serait affectée d’un illogisme.

De ce doute naît la foi. Vous avez soif de Dieu ! À l’amour de Dieu et à la grande famille de l’Eglise, témoignant de l’évangile par ma vie personnelle, dans le respect de ma liberté.

Parce que nous avons tous fait l’expérience, un jour, de l’amour, quelles qu’en soient ses expressions, nous sommes par exemple convaincus qu’ajouter du mal au mal est l’expression du néant. Par contre, si le mal est un vide, nous sommes poussés à le combler d’un plus grand bien. Et, même si le mal est immense, on peut toujours le nommer et c’est sa limite. C’est tout le contraire de l’amour, parole inlassable du Christ.

Chacun est suivi par une personne de la communauté chrétienne pour effectuer un parcours afin de découvrir où nous emmène Jésus Christ.

Pour comprendre où et comment avancer avec le Christ

La Foi est ainsi une conviction profonde et inébranlable qu’il est bien souvent difficile d’expliquer car la conscience de son être et la liberté qui en découle ne suffisent pas à y répondre. La porte qu’il est difficile de franchir pour un catéchumène n’est pas celle de l’Eglise mais bien « La porte de la Foi ».

Le précatéchuménat permet de se découvrir, d’affiner sa recherche et de préciser son souhait par un dialogue de conscience entre le Christ sauveur et chaque candidat.

Le catéchuménat

Avant qu’un adulte reçoive le baptême, il va lui être proposé un temps de catéchuménat durant lequel il va découvrir l’enseignement de Jésus, la relation à Dieu dans la prière, la vie en Église.

La durée est variable selon l’histoire de chacun. Il demande certainement deux ans de préparation afin que le catéchumène puisse connaître en profondeur ce à quoi il s’engagera. Pour ce faire, il faut du temps afin de mûrir son souhait. C’est en ayant toutes les données en main qu’il pourra faire un choix libre guidé par la communauté chrétienne.

Celui qui demande le baptême, porte le nom de catéchumène. Le mot catéchumène vient du grec, et signifie celui qui écoute. C’est en se mettant à l’écoute de Dieu, à l’écoute de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, que le catéchumène se prépare progressivement à mener une vie nouvelle. L’Esprit Saint ouvre son cœur à l’intelligence des Écritures.

Jeunes couples

Jeunes mariés, jeunes couples, jeunes parents. Il y a quelque temps, vous avez eu la joie de vous préparer au mariage et vous avez expérimenté la richesse des échanges avec celui qui vous a accompagné et également avec les autres couples qui, comme vous, réfléchissaient sur leur engagement.

Pourquoi, ne pas continuer cette expérience pour votre joie et le bonheur de votre famille ?

  • Vous habitez le quartier.
  • Vous avez pu apprécier la préparation au mariage.
  • Vous souhaitez rencontrer d’autres jeunes couples pour partager avec eux vos différentes expériences, échanger, prier.
  • L’équipe de quelques couples se réunit chez l’un d’entre eux, pour aborder un thème touchant la vie de foi, de couple et de famille avec un regard chrétien. Un prêtre participe aux échanges.

Rencontrer d’autres couples : une richesse

C’est un moment fort où chacun s’exprime librement, un lieu gratuit où chacun donne et reçoit, un lieu d’écoute où l’on sait que l’on ne sera pas jugé. Cela nous permet d’élever notre esprit sur ce qui est l’essentiel. Entre nous des mots, non entendus dans la journée, prennent tout leur sens comme pardon, joie, être chrétien… Les couples approfondissent leur engagement, prennent du recul par rapport au quotidien.

Ce qui est étonnant, même quand la journée fut stressante, c’est qu’on ressort apaisé, calme et détendu. Nous abordons, en définitive, les choses de la vie qui sont reprises dans la prière qui fait partie de nos rencontres.

Les choses de la vie dont nous parlons sont très vastes comme :

  • le baptême (un enfant vient d’arriver),
  • la résurrection, cœur de notre foi,
  • la fidélité,
  • qu’est-ce qu’une famille chrétienne ?
  • accueillir un enfant,
  • le pardon,
  • les relations qui nous font vivre,
  • marqués par le sacrement de mariage…
  • aider l’autre à s’épanouir,
  • la liberté de chacun dans le couple,
  • l’éveil de la foi de nos enfants,
  • choix professionnel et vie familiale,
  • la belle-famille
  • l’influence du travail dans le couple,
  • l’entraide au sein du couple,
  • le couple dans les épreuves (chômage,
  • maladie….),
  • les relations qui nous font vivre
  • la paternité…

Au-delà de la réunion, ces rencontres favorisent l’échange dans le couple sur des sujets que l’on n’a pas habituellement l’occasion d’aborder à deux. Nous découvrons notre conjoint de façon plus profonde et différente.

Rencontrer d’autres couples est une richesse, des amitiés se nouent et entre-nous des aides se réalisent aussi bien pour garder les enfants, pour se prêter poussettes, table à langer… Les différentes équipes sont invitées à se retrouver une fois par an.

Voulez-vous essayer ?

Venez rencontrer le Père Nicolas Canlorbe qui vous donnera d’autres précisions et répondra à vos interrogations.

« Un homme et une femme qui s’aiment, un sourire d’enfant, la paix d’un foyer : prédication sans parole, mais tellement persuasive où tout homme peut déjà pressentir comme par transparence, le reflet d’un autre Amour, et son appel infini. »

Paul VI

« L’homme ne peut vivre sans amour.
Il demeure pour lui-même
un être incompréhensible,
sa vie privée de sens,
s’il ne reçoit pas
la révélation de l’Amour,
s’il n’en fait pas l’expérience,
s’il ne le fait pas sien,
s’il n’y participe pas fortement. »

Jean-Paul II

Lectio divina

« Mettre la Parole en pratique »

« Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes ! Qui écoute la Parole sans la mettre en pratique ressemble à un homme qui observe sa physionomie dans un miroir. Il s’observe, part, et oublie comment il était. Celui, au contraire, qui se penche sur la Loi parfaite de liberté et s’y tient attaché, non pas en auditeur oublieux, mais pour la mettre activement en pratique, celui-là trouve son bonheur en la pratiquant. »

Jc 1, 18-25

C’est donner corps à Dieu qui nous parle.

Cette étape consiste, concrètement, à obéir à la parole qui traduit littéralement, le terme grec utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner l’obéissance (hypakouein), qui signifie « donner écoute », dans le sens d’exécuter ce que l’on a écouté.

Pratiquement

Le groupe constitué se retrouve une fois par mois. Le texte de la Parole de Dieu est celui du dimanche suivant la réunion. On s’attachera plus particulièrement à l’Evangile selon saint Marc lu jusqu’au dimanche du Christ-Roi. La prière termine ou commence la séance…. Chacun propose des intentions de prière qui constitueront la Prière Universelle du dimanche. Interpellations, questions, interrogations font partie de la réflexion de tous.

« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route,
et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? »

Luc 24, 32

« Le Verbe s’est fait chair » (Jn 1, 14). Avec la venue du Christ, Dieu parle avec une voix humaine, audible par les oreilles du corps. « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie […] nous vous l’annonçons à vous aussi » (1 Jn 1, 1).

Le Verbe a été vu et entendu ! Pourtant ce que l’on entend n’est pas une parole d’homme, mais la parole de Dieu, car ce n’est pas la nature qui parle mais la personne, et la personne du Christ est la même personne divine que le Fils de Dieu.

Accueillez la Parole

« La Parole de Dieu – disait saint Ambroise – est la substance vitale de notre âme ; elle la nourrit, l’entretient et la gouverne ; rien en dehors de la parole de Dieu, ne peut faire vivre l’âme de l’homme. »

Etre à l’écoute de la parole dans la liturgie, puis les livres et, irremplaçable, dans la lecture personnelle de la Bible chez soi.

Méditer la Parole

« Une si grande force, une si grande puissance se trouve dans la Parole de Dieu, qu’elle se présente comme le soutien et la vigueur de l’Eglise, et, pour les fils de l’Eglise, comme la solidité de la foi, la nourriture de l’âme, la source pure et intarissable de la vie spirituelle ».

Constitution Dei Verbum

Méditer ou contempler la Parole c’est « se pencher » sur la Parole, c’est rester longtemps devant le miroir. Les Pères utilisaient à ce propos l’image de « mâcher » ou de « ruminer ». La Parole de Dieu, dit la lettre aux Hébreux, « pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (Hb 4, 12-13).